🚗 Après une nuit inoubliable au Parc Omega, bercés par les hurlements des loups et les crépitements du feu, nous avons quitté l’univers animalier pour rejoindre un autre monde : celui des Laurentides haut perchées. Direction Mont-Tremblant, à 1 h 30 de route seulement, mais déjà un changement radical d’ambiance. La route serpente entre forêts épaisses et lacs miroitants. Et bientôt, le village apparaît, posé à flanc de montagne, avec ses allures de carte postale alpine version québécoise.

🎿 Mont-Tremblant, ce n’est pas qu’un sommet (le plus haut des Laurentides avec ses 968 mètres d’altitude) : c’est une destination à part entière, prisée en hiver pour son domaine skiable légendaire — le plus ancien du Canada, ouvert dès 1939 —, et en été pour sa vitalité familiale et ses paysages éblouissants. On y trouve une station de montagne construite dans le style des villages piétons européens, très inspirée des Alpes, qui n’est pas sans rappeler à certains la Plagne ou Avoriaz, mais en version plus condensée… et québécoise.

🚠 Nous avons commencé par emprunter le téléphérique panoramique qui grimpe tout en haut du mont. Une foihs arrivés à l’observatoire, la vue à 360 degrés est spectaculaire : des forêts à perte de vue, des lacs enchâssés dans les collines, des toits colorés en contrebas, et ce sentiment d’être suspendus entre ciel et terre. En hiver, ces pentes se transforment en un domaine skiable de plus de 100 pistes, mais l’été, ce sont les randonneurs, vététistes et contemplatifs qui en profitent.

🎢 De retour au village, c’est Benjamin qui a pris les commandes ! Il s’est élancé avec enthousiasme sur les trampolines à élastique. La Skyline Luge, très prisée, lui était encore inaccessible à cause de la taille minimale requise — ce sera pour une prochaine fois. Mais qu’importe : entre les animations de rue, les musiciens, les sculptures, et les petits stands à explorer, il y avait de quoi émerveiller un enfant de 6 ans.3.

🏖️ Pour conclure cette journée intense, nous avons fait un détour par Parc-Plage, sur les rives du lac Tremblant. Le site est payant le jour, mais gratuit dès la fin d’après-midi. La lumière déclinante sur l’eau, les familles étendues sur le sable, les enfants rieurs… Tout y était paisible. Un petit coin de paradis au bord d’un lac glaciaire, formé il y a plus de 10 000 ans, au cœur d’un écosystème fragile.

🍖 Pour la nuit, nous avons posé nos valises au Motel 149, à quelques minutes seulement. Un motel typique, dans la plus pure tradition nord-américaine, avec ses façades en bois, sa terrasse privative, et ce petit brasero autour duquel nous avons partagé un repas simple — quelques grillades, et ce silence nocturne à peine troublé… par les moustiques, qui, eux aussi, semblaient avoir élu domicile ici malgré notre lotion répulsive. L’attaque fut brève mais intense, et nous avons dû écourter notre veillée pour filer nous réfugier sous les draps.

💭 Mont-Tremblant nous a charmés autant qu’il nous a débordés : l’endroit est magnifique, les activités nombreuses, les infrastructures de qualité… mais tout cela attire. Et ce trop-plein de visiteurs nuit parfois à la sérénité recherchée. Pour nous, ce fut une belle escale, un lieu de contrastes entre féerie naturelle et tourisme de masse, entre émerveillement enfantin et lucidité d’adultes.

🧭 Le lendemain matin, après un rapide retour au village pour terminer le sachet de carottes entamé la veille (clin d’œil au parc Oméga !), nous avons repris la route en direction de Montréal, prochaine grande étape de notre périple.

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