Les Chutes de Montmorency : une journée entre nature, histoire et… pelleteuse ! 🌊🏞️

En ce 18 août, sous un ciel radieux et une chaleur bien plus clémente que les jours précédents, nous avons découvert l’un des joyaux naturels de la région de Québec : les célèbres chutes de Montmorency.Dès notre arrivée, garés près de l’entrée principale, nous avons choisi de laisser de côté le téléphérique 🚠 pour gravir, à pied, les 497 marches menant au sommet. Un défi sportif mais grisant : à chaque pallier, la vue se faisait plus spectaculaire, la puissance de l’eau plus saisissante.

Avec ses 83 mètres de hauteur, la chute surpasse même celles du Niagara ! Benjamin, émerveillé, scrutait chaque remous en rêvant d’aventures plus audacieuses…Hélas, il était encore trop jeune pour tenter la tyrolienne qui file au-dessus des flots déchaînés — une expérience réservée aux plus grands. Mais qu’importe : nous avons poursuivi l’ascension et franchi le pont suspendu qui enjambe la cascade, une traversée vertigineuse qui donne littéralement l’impression de marcher au-dessus du vide. Sensations garanties !

🌉💦—Une pause au manoir… version Louis de Funès 🎭🚧

Après cette montée sportive, nous avons repris des forces au manoir Montmorency, seul restaurant accessible à proximité. Et quelle expérience !Car si l’assiette était excellente, le décor tenait davantage du plateau de tournage que de la carte postale : à quelques mètres à peine, une pelleteuse rugissait, un compacteur faisait vibrer le sol et les ouvriers s’affairaient, casques sur la tête, autour de nous.À tel point qu’un serveur facétieux a ri avec nous lorsque nous lui avons demandé si les plats étaient servis avec casques antibruit intégrés 🦺🍽️.

Cerise sur le gâteau, un ouvrier maladroit a même arrosé Mélanie avec son tuyau d’arrosage — une scène surréaliste, digne du film La Zizanie avec Louis de Funès. Nous en avons ri aux éclats, transformant ce déjeuner improbable en souvenir inoubliable.

Retour vers la quiétude 🌿🐝

En quittant le manoir, nous avons pris le temps de redescendre les marches. Le soleil, plus doux, éclairait magnifiquement la végétation environnante. Nous avons découvert un petit potager ainsi que des ruches installées près du manoir, témoignant de l’attachement du site à la nature et à l’autosuffisance.Sur le chemin, nous nous sommes arrêtés au poste d’arrivée de la tyrolienne pour observer les plus téméraires glisser à toute allure au-dessus du gouffre. Benjamin en a eu des étoiles dans les yeux ⭐, promettant d’y revenir quand il aura grandi.Nous avons ensuite repris la route pour rejoindre notre Airbnb, situé à seulement quelques minutes, où nous poserons nos valises pour la dernière partie de notre séjour québécois.

Un site chargé d’histoire 🕰️

Les chutes de Montmorency doivent leur nom à Samuel de Champlain, qui les baptisa en 1613 en l’honneur du duc de Montmorency, alors vice-roi de la Nouvelle-France.Mais l’histoire du lieu est également marquée par un épisode tragique : en 1759, lors de la guerre de Sept Ans, les troupes françaises et britanniques s’y affrontèrent dans une sanglante bataille, prélude à la célèbre bataille des Plaines d’Abraham. Les falaises abruptes, témoins silencieux de ce conflit, ont vu couler bien plus que de l’eau…Le manoir Montmorency, quant à lui, fut construit en 1781 et servit un temps de résidence au futur gouverneur général du Canada. Détruit par un incendie, il fut reconstruit et transformé en un lieu d’accueil et de restauration, offrant aujourd’hui une vue imprenable sur les chutes.

Une anecdote surprenante 🤯💡

Saviez-vous que l’hiver, les chutes se figent en partie, formant un immense cône de glace appelé la « pain de sucre » ? Ce phénomène attire chaque année des grimpeurs du monde entier, venus défier la paroi glacée au risque de se retrouver suspendus dans le vide.

✨ En résumé, cette journée aux chutes de Montmorency fut un condensé d’histoire, de nature et de moments cocasses : entre l’ascension sportive, les panoramas à couper le souffle, et ce déjeuner hors du temps au milieu des bulldozers, nous garderons de cette visite un souvenir aussi grandiose que la cascade elle-même.

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